S4 Bilan 5/7

Cinquième partie du bilan S4 avec les deux équipes qui finissent sur le podium final au classement…

 

GTS Grand-Prix – 3e avec 63 points

Goodstone (6e avec 33 points), Crash (11e avec 27 points, 15 GP) & BJG (27e avec 3 points, un GP)

Une victoire, en Grande-Bretagne

 

GTS, c’est comme un diesel, ça démarre très lentement puis ça s’enchaine bien. Mais contrairement à la saison passée qui était à peu près du même acabit, il est dommage que la saison de l’équipe n’a « commencé » qu’à Montréal car au vu de la hiérarchie et des scénarios en courses imprévisibles, celle-ci pouvait espérer croire à la couronne mondiale si la monoplace était moins capricieuse en début de saison et si Goodstone réussissait à finir sur le podium à Spa, puis de ne pas sortir à l’entrée des stands ( !) à Zeltweg.

Néanmoins, on ne peut qu’être satisfait de la saison pour GTS, revenus de loin en l’espace de deux mois et surtout, les résultats sont plus étincelants et plus homogènes qu’en saison 3. Débarquant à la quasi-improviste en Malaisie, Crash a fait bonne impression pour ses débuts, se permettant même de signer la pole-position à Silverstone et deux podiums en plus de devancer à certains moments un Goodstone qu’on croyait endormi après un début de campagne fantomatique en dépit d’une seconde place au Nurburgring après avoir espéré la victoire à trois tours près. Heureusement, tout s’est arrangé par la suite et une médaille d’or à Silverstone permet au co-fondateur du team d’être le pilote le plus victorieux de l’A/S Formula (jusqu’alors). Sans le double KO technique et humain à Spa et Zeltweg, quel aurait été le scénario pour Goodstone ?  Un titre possible pour la dernière de GTS ? La dernière oui en ce qui concerne l’équipe, du moins sous ce nom, car des investisseurs canadiens (et plus précisément du Québec) ont repris le contrôle de l’écurie, attirant dans la foulée capitaux et sponsors venus de ce pays (Player’s est d’ailleurs apparu à Suzuka).  En espérant ne pas voir l’héritage de Goodstone et de Tirjuan complétement dissous. A Crash et au nouveau pilote, Fred Jones, de représenter fièrement le team et le Canada.

 

Breizh F1 Team – 2e avec 66 points

Modjo (4e avec 35 points), Mangeox (14e avec 23 points, 9 GP) & C. Pisc (20e avec 15 points, dont 9 marqués chez Breizh F1 en 6 GP)

Deux victoires, à Saint Marin et en Espagne

 

 

A l’issue de cet incroyable GP du Japon, Modjo et Chris terminaient respectivement troisième et quatrième après une belle prestation d’ensemble. De quoi permettre à Breizh F1 de marquer 11 points d’un coup et de passer devant GTS pour la seconde place au classement. Pas mal du tout pour une équipe qui avait commencé avec une seule voiture à Melbourne…et pourtant, on ne peut qu’éprouver des regrets pour la structure bretonne qui se sont généralement montrées très véloces durant toute la saison (en dépit de quelques courses sans). De gros résultats étaient possibles, mais qu’aurait été la prestation des monoplaces noires sans un quelconque incident sur la piste.

 

Retardataires en vadrouille, contacts avec les camarades sur la piste, erreurs de pilotage et pour clôturer en beauté, des ailerons (avant ou arrière) arrachés à profusion. Tout ceci a énormément gâché les performances du team (comme à Monaco avec une « sortie de piste » pour l’un et une victoire perdue dans le rail à cinq tours du but pour l’autre, à Silverstone ou à Donington, etc), au point que cette « salade » d’ailerons à un temps, affecté financièrement l’équipe faute de pièces de rechange disponibles, ce qui força le départ de Mangeox (double-vainqueur mais pas épargné non-plus par la casse). Chris Pisc finit la saison, mais là encore, la victoire lui a encore échappé, cette-fois à Donington. Si on prend également en compte les accrochages à Magny-Cours, à Zeltweg et à Spa en plus de sa sortie à Monza, celui qui a piloté chez Ford en début de saison a vu de toutes les couleurs en six GP !

Quant à Modjo, rien à dire sur sa saison. Solide dès le départ, il est resté le même à Suzuka. Il aurait certainement mérité de gagner pour sa première année en A/S Formula (on pense à Monaco), mais peut-être que le succès l’attendra certainement la saison prochaine,  à moins que la poisse revienne lui jouer des tours une fois encore ou que le bruit très caractéristique du moteur (expérimenté en fin de saison) déconcerte ses rivaux.

 Inutile de dire que Breizh F1 est déjà une équipe à surveiller et à craindre pour les adversaires, les voilà prévenus !