S4 bilan 6/7

Avant-dernière partie du bilan S4, avec deux écuries qui se sont bien débrouillées dans l’ensemble et dont le classement final ne reflète pas leur niveau de performance réelle.

  

Automation – 6e avec 55 points

Franglais (3e avec 38 points) & Kiltho (19e avec 17 points en 8 GP)

Sept podiums

Vainqueur au classement des indépendants

 

 

A six tours près…Franglais n’était pas passé loin de la couronne ultime au GP du Japon quand le moteur Toyota (de plus un bloc assez frais monté pour l’occasion) rend l’âme. Celui qui menait le championnat entre la Belgique et l’Italie profitait des performances en retrait de Kureha et d’Enipla pour juste marquer quelques points nécessaires au titre…Quel dommage au regard de sa saison : présent quand il le fallait, et même si la victoire manquait pour un petit élément, ses cinq podiums signés durant la saison ont fait de du créateur de l’équipe, un des plus gros scoreurs du plateau.

 

Ayant déjà fait bonne impression en S3, Automation a franchi un cap en S4. D’abord en s’assurant (un peu à titre anecdotique) un titre indépendants (face à une concurrence tantôt faible, tantôt irrégulière, Automation était irrattrapable), puis en jouant les gros bras face à une concurrence ambulante. L’ajout d’une deuxième voiture à partir d’Hockenheim n’a en rien entravé la progression de l’équipe en plus de voir Kiltho débuter en fanfare avec deux podiums d’entrée (dont une qui aurait pu été une victoire). Pourtant, cette deuxième partie de saison était un peu plus compliquée pour l’équipe qui commençait à manquer de moteurs neufs par la suite. On connaitra la suite : un V8 Toyota un peu plus neuf a été monté à Suzuka et causera la perte de Franglais. Avec tout ça, toute l’équipe Automation (avec le même duo de pilotes) attend de pied ferme la revanche pour la saison 5, nous aussi !

 

 

STS – 7e avec 50 points

  1. Suminoya (champion S4 avec 39 points), Raky (21e avec 11 points, 9 GP) & Bush (18e avec 21 points, zéro marqué chez STS en 2 GP)

Une victoire, en Belgique

 

Après le titre constructeurs, le titre pilotes. On a encore du mal à le croire, mais Kureha Suminoya est le champion de la quatrième saison en A/S Formula. La couronne était pourtant loin d’être gagnée lors du GP du Japon, mais le déroulement incroyable de la course en aura décidé autrement.

 

L’écurie championne en titre était une fois encore bien partie pour jouer les gros rôles. Ce fut effectivement le cas bien qu’elle soit dans l’ensemble, la troisième force dès le début de saison. Toutefois, une malchance tenace conduit Kureha à abandonner quatre fois lors des six premiers GP. Solide l’an passé, Raky n’a tout simplement plus existé après Interlagos, et claquera la porte après Hockenheim, laissant donc STS à une seule voiture pendant plusieurs épreuves et Kureha tenir la baraque tant bien que mal.

 

Et puis vient le GP de Belgique où Kureha s’impose (la seule de la saison d’ailleurs) sans trop trembler à domicile. C’est pile au moment où la monoplace noire remonte au classement, bien aidée certes par les fortunes diverses de ses rivaux et d’une hiérarchie incertaine. De gros points à Zeltweg et à Donington permettent au pilote belge d’y croire un peu pour Suzuka…et on connait l’issue de ce meeting.

Fort de ce titre, STS et son pilote-fétiche seront toujours de la partie en S5. De nouveau sponsors vont faire leur apparition sur la future monoplace et on annonce le retour d’une deuxième voiture, pour Bush qui a déjà effectué les deux derniers GP de l’année. STS va-t-elle à nouveau jouer le rôle d’équipe-surprise ou réussira à décrocher à la fois le titre constructeur et pilote ?