AS Formula infos d’intersaison.

Aprés une saison 4 fort reussie , ayant relancé l’interet des promoteurs pour la serie,  petit retour sur la partie financiere de la formule.

Coté télévision, aprés une descente en enfer durant la troisième saison , le retour progressif a relancé la visibilité pour beaucoup des annonceurs .

Cette année l’AS formula , consciente de la dangerosité croissante des monoplaces , a fait le ménage sur le reglement , et si elle a ouvert la formule à une concurrence plus grande, a imposé aussi des directives visant a réduire la vitesse de celles ci .

Si l’on estimait le cout d’une saison  à environ 12 Millions pour la saison 4, contre 9 millions à la saison 3  , le calcul pour cette saison serait en baisse , et une baisse assez consequente de l’ordre de 7 millions pour passer à environ
5 millions par ans. De quoi permettre aux écurie une entrée plus aisée dans le championnat, bien que certaines aient encore les reins considerés comme pas assez solide pour tenir, encore cette année.

Coté reglement, l’AS formula s’est vue plus ferme sur les prés requis en terme de performance, pour éviter les nombreux cas  d’incidents de la saison précédentes. Si la grille de départ reste bloquée à 26 pilotes, les préqualifications ont relevé leur bareme .

Certains circuits ont vu leur contrat s’arreter suite à divers incidents , et ont été forcé d’apporter des améliorations dans la sécurité , si ceux ci souhaitent figurer au calendrier des prochaines saisons.

S4 Bilan 7/7

Dernière partie du bilan de la saison 4, avec celle qui a remporté le championnat des constructeurs !

 

Survivor Motorsport – Championne avec 73 points

Enipla (2e avec 39 points) & U. McTavish (5e avec 34 points)

Une victoire, au GP d’Europe

 

Un rookie champion en A/S Formula ? Ça aurait pu être une fois encore le cas à trois tours près durant le GP du Japon. Enipla n’avait plus qu’à simplement finir la course…mais l’abandon d’Alex Gr dans l’avant-dernier tour change totalement la donne et les deux points récupérés par la STS de Kureha Suminoya ont mis fin aux rêves de couronne ultime…Cela dit, avec quelques courses délicates, un début de saison assez moyen (mais directement imputable à la voiture), une opportunité de victoire manquée à Spa, une ARTA en rade à Monza, pas de victoire et enfin, une course transparente à Suzuka justement, peut-être que tout ceci a joué en la défaveur d’Enipla (qui terminera vice-champion…ex aequo avec le pilote STS !) qui s’en est bien sorti durant la saison complète.

Et pourtant, la partie n’était pas évidente en début de saison pour Survivor, la voiture était performante sur un tour, mais elle avait du mal à tenir le gap en cours d’épreuve. Ajoutons ceci à un Ugo McTavish globalement en retrait (en dépit d’un podium surprise à Monaco bien qu’ayant été à l’origine du second carton de la course)  ou à quelques malheurs dans le premier tour (Enipla a abandonné deux fois après juste quelques virages à Imola et Monaco) et les monoplaces rouges auraient pu tout rafler…Oui, il ne faut pas oublier que celle-ci a tout simplement remporté le titre des constructeurs ! On imagine bien l’écart si la voiture était bien meilleure dès Melbourne.

On peut dire que Survivor a un peu surpris les experts en la matière, mais le fait d’avoir été celle qui a marqué le plus de points (48) lors des sept derniers GP n’est pas rien, surtout comparé à d’autres qui ont trainé ou effondré dans la dernière moitié du championnat. Pour compléter tout ça, Enipla n’a plus rien lâché avec deux podiums successifs à Spa et Zeltweg et Ugo qui se réveille également en s’imposant à Donington, endroit où Survivor à pris la tête du championnat. Pas mal du tout ! Avec un duo de pilotes qui ne changera pas, les monoplaces rouges, désormais saupoudrées de blanc et de bleu (arrivée du cigarettier Rothmans), auront plus de pression : conserver leur titre et se maintenir dans le haut du panier. A voir si Enipla a toujours faim et si Ugo ne se réveille pas trop tardivement.

Clap de fin sur la série des bilans de cette exceptionnelle saison. Avec 24 voitures inscrites (chiffre provisoire) pour la prochaine saison, aura-t-on une fois encore des courses imprévisibles ? Une hiérarchie désordonnée ? De nouvelles surprises venant de nouvelles équipes ? On attend avec impatience cette nouvelle saison, cette-fois avec des monoplaces de l’année 1995 de F1.

S4 bilan 6/7

Avant-dernière partie du bilan S4, avec deux écuries qui se sont bien débrouillées dans l’ensemble et dont le classement final ne reflète pas leur niveau de performance réelle.

  

Automation – 6e avec 55 points

Franglais (3e avec 38 points) & Kiltho (19e avec 17 points en 8 GP)

Sept podiums

Vainqueur au classement des indépendants

 

 

A six tours près…Franglais n’était pas passé loin de la couronne ultime au GP du Japon quand le moteur Toyota (de plus un bloc assez frais monté pour l’occasion) rend l’âme. Celui qui menait le championnat entre la Belgique et l’Italie profitait des performances en retrait de Kureha et d’Enipla pour juste marquer quelques points nécessaires au titre…Quel dommage au regard de sa saison : présent quand il le fallait, et même si la victoire manquait pour un petit élément, ses cinq podiums signés durant la saison ont fait de du créateur de l’équipe, un des plus gros scoreurs du plateau.

 

Ayant déjà fait bonne impression en S3, Automation a franchi un cap en S4. D’abord en s’assurant (un peu à titre anecdotique) un titre indépendants (face à une concurrence tantôt faible, tantôt irrégulière, Automation était irrattrapable), puis en jouant les gros bras face à une concurrence ambulante. L’ajout d’une deuxième voiture à partir d’Hockenheim n’a en rien entravé la progression de l’équipe en plus de voir Kiltho débuter en fanfare avec deux podiums d’entrée (dont une qui aurait pu été une victoire). Pourtant, cette deuxième partie de saison était un peu plus compliquée pour l’équipe qui commençait à manquer de moteurs neufs par la suite. On connaitra la suite : un V8 Toyota un peu plus neuf a été monté à Suzuka et causera la perte de Franglais. Avec tout ça, toute l’équipe Automation (avec le même duo de pilotes) attend de pied ferme la revanche pour la saison 5, nous aussi !

 

 

STS – 7e avec 50 points

  1. Suminoya (champion S4 avec 39 points), Raky (21e avec 11 points, 9 GP) & Bush (18e avec 21 points, zéro marqué chez STS en 2 GP)

Une victoire, en Belgique

 

Après le titre constructeurs, le titre pilotes. On a encore du mal à le croire, mais Kureha Suminoya est le champion de la quatrième saison en A/S Formula. La couronne était pourtant loin d’être gagnée lors du GP du Japon, mais le déroulement incroyable de la course en aura décidé autrement.

 

L’écurie championne en titre était une fois encore bien partie pour jouer les gros rôles. Ce fut effectivement le cas bien qu’elle soit dans l’ensemble, la troisième force dès le début de saison. Toutefois, une malchance tenace conduit Kureha à abandonner quatre fois lors des six premiers GP. Solide l’an passé, Raky n’a tout simplement plus existé après Interlagos, et claquera la porte après Hockenheim, laissant donc STS à une seule voiture pendant plusieurs épreuves et Kureha tenir la baraque tant bien que mal.

 

Et puis vient le GP de Belgique où Kureha s’impose (la seule de la saison d’ailleurs) sans trop trembler à domicile. C’est pile au moment où la monoplace noire remonte au classement, bien aidée certes par les fortunes diverses de ses rivaux et d’une hiérarchie incertaine. De gros points à Zeltweg et à Donington permettent au pilote belge d’y croire un peu pour Suzuka…et on connait l’issue de ce meeting.

Fort de ce titre, STS et son pilote-fétiche seront toujours de la partie en S5. De nouveau sponsors vont faire leur apparition sur la future monoplace et on annonce le retour d’une deuxième voiture, pour Bush qui a déjà effectué les deux derniers GP de l’année. STS va-t-elle à nouveau jouer le rôle d’équipe-surprise ou réussira à décrocher à la fois le titre constructeur et pilote ?

 

 

Essais S5 – Survivor

Aprés une saison 4 sous livrée rouge, retour au bleu avec le nouveau
sponsor principal de l’équipe , saison toujours autant marquée par
l’égémonie (jusqu’a quand?) des vendeurs de Tabac.

Nouveau reglement, monoplaces depouillées en grandes partie de leur aerodynamique, flanc plus epais pour securiser le pilote en cas de choc latéral , cette nouvelle saison signe le retour aux sources de la serie .

Survivor , championne en titre aura a coeur de continuer sur sa lancée,
bien que le nouveau reglement risque de casser la dynamique de l’équipe.
La paire de pilote est maintenue , Enipla toujours aux coté de Mctavish.
Comme l’année dernière la Survivor fait partie des équipes les plus réactives, 
et ont deja débuté les essais privés.
Coté moteur, la monoplace sera toujours propulsée par un moteur Ferrari
dans sa version 2 , suite à l’ouverture au reglement des moteurs V10 et V12.

 

S4 Bilan 5/7

Cinquième partie du bilan S4 avec les deux équipes qui finissent sur le podium final au classement…

 

GTS Grand-Prix – 3e avec 63 points

Goodstone (6e avec 33 points), Crash (11e avec 27 points, 15 GP) & BJG (27e avec 3 points, un GP)

Une victoire, en Grande-Bretagne

 

GTS, c’est comme un diesel, ça démarre très lentement puis ça s’enchaine bien. Mais contrairement à la saison passée qui était à peu près du même acabit, il est dommage que la saison de l’équipe n’a « commencé » qu’à Montréal car au vu de la hiérarchie et des scénarios en courses imprévisibles, celle-ci pouvait espérer croire à la couronne mondiale si la monoplace était moins capricieuse en début de saison et si Goodstone réussissait à finir sur le podium à Spa, puis de ne pas sortir à l’entrée des stands ( !) à Zeltweg.

Néanmoins, on ne peut qu’être satisfait de la saison pour GTS, revenus de loin en l’espace de deux mois et surtout, les résultats sont plus étincelants et plus homogènes qu’en saison 3. Débarquant à la quasi-improviste en Malaisie, Crash a fait bonne impression pour ses débuts, se permettant même de signer la pole-position à Silverstone et deux podiums en plus de devancer à certains moments un Goodstone qu’on croyait endormi après un début de campagne fantomatique en dépit d’une seconde place au Nurburgring après avoir espéré la victoire à trois tours près. Heureusement, tout s’est arrangé par la suite et une médaille d’or à Silverstone permet au co-fondateur du team d’être le pilote le plus victorieux de l’A/S Formula (jusqu’alors). Sans le double KO technique et humain à Spa et Zeltweg, quel aurait été le scénario pour Goodstone ?  Un titre possible pour la dernière de GTS ? La dernière oui en ce qui concerne l’équipe, du moins sous ce nom, car des investisseurs canadiens (et plus précisément du Québec) ont repris le contrôle de l’écurie, attirant dans la foulée capitaux et sponsors venus de ce pays (Player’s est d’ailleurs apparu à Suzuka).  En espérant ne pas voir l’héritage de Goodstone et de Tirjuan complétement dissous. A Crash et au nouveau pilote, Fred Jones, de représenter fièrement le team et le Canada.

 

Breizh F1 Team – 2e avec 66 points

Modjo (4e avec 35 points), Mangeox (14e avec 23 points, 9 GP) & C. Pisc (20e avec 15 points, dont 9 marqués chez Breizh F1 en 6 GP)

Deux victoires, à Saint Marin et en Espagne

 

 

A l’issue de cet incroyable GP du Japon, Modjo et Chris terminaient respectivement troisième et quatrième après une belle prestation d’ensemble. De quoi permettre à Breizh F1 de marquer 11 points d’un coup et de passer devant GTS pour la seconde place au classement. Pas mal du tout pour une équipe qui avait commencé avec une seule voiture à Melbourne…et pourtant, on ne peut qu’éprouver des regrets pour la structure bretonne qui se sont généralement montrées très véloces durant toute la saison (en dépit de quelques courses sans). De gros résultats étaient possibles, mais qu’aurait été la prestation des monoplaces noires sans un quelconque incident sur la piste.

 

Retardataires en vadrouille, contacts avec les camarades sur la piste, erreurs de pilotage et pour clôturer en beauté, des ailerons (avant ou arrière) arrachés à profusion. Tout ceci a énormément gâché les performances du team (comme à Monaco avec une « sortie de piste » pour l’un et une victoire perdue dans le rail à cinq tours du but pour l’autre, à Silverstone ou à Donington, etc), au point que cette « salade » d’ailerons à un temps, affecté financièrement l’équipe faute de pièces de rechange disponibles, ce qui força le départ de Mangeox (double-vainqueur mais pas épargné non-plus par la casse). Chris Pisc finit la saison, mais là encore, la victoire lui a encore échappé, cette-fois à Donington. Si on prend également en compte les accrochages à Magny-Cours, à Zeltweg et à Spa en plus de sa sortie à Monza, celui qui a piloté chez Ford en début de saison a vu de toutes les couleurs en six GP !

Quant à Modjo, rien à dire sur sa saison. Solide dès le départ, il est resté le même à Suzuka. Il aurait certainement mérité de gagner pour sa première année en A/S Formula (on pense à Monaco), mais peut-être que le succès l’attendra certainement la saison prochaine,  à moins que la poisse revienne lui jouer des tours une fois encore ou que le bruit très caractéristique du moteur (expérimenté en fin de saison) déconcerte ses rivaux.

 Inutile de dire que Breizh F1 est déjà une équipe à surveiller et à craindre pour les adversaires, les voilà prévenus !

S4 Bilan 4/7

Exceptionnellement, on laisse de coté les équipes classées 7e et 6e aux constructeurs (ils feront l’objet d’un autre article/bilan qui leur sera consacré plus-tard) et on s’attarde sur deux écuries performantes…mais qui auront connu des fortunes diverses durant la deuxième partie de la saison. Et vu la hiérarchie très indécise tout au long de l’année, ca a fait très mal au décompte final.

 

 

ARTA – 5e avec 55 points

Fabinator (12e avec 26 points) & Lucas (8e avec 29 points)

Trois victoires, en Europe, en Allemagne et en France

Avec une monoplace jouant régulièrement les avant-postes et trois victoires de signés, n’importe quelle autre équipe dans ce championnat aurait signé pour obtenir cela. ARTA a connu une saison comme celle-ci, mais hormis ce que l’on vient d’écrire, la structure nippone n’est que cinquième au classement final et ses pilotes en milieu de tableau ?

Comment expliquer cela ? Après le faux-départ à Melbourne, les voitures oranges se battaient joyeusement dans le haut du peloton, mais peinaient à transformer leurs performances en résultats bruts, la faute à des stratégies parfois pas très inspirés (Brésil) et surtout, à un nombre important d’incidents sur la piste qui ne s’est pas arrangé dans la seconde moitié de l’année. Parfois les ARTA réussissaient à s’en sortir quasi-indemnes de cette situation (comme en Allemagne), soit elles y laissent toutes leurs plumes. 

Reste que les pilotes ont tout donné. Fabinator signe deux jolies victoires in-extremis (une première depuis la première saison) et Lucas en a profité pour s’imposer en France (lui qui n’avait pas gagné depuis la saison 2). D’ailleurs, la situation s’est quelque peu tassée après le GP d’Allemagne, les deux pilotes n’ont pas vraiment profité de déboires de leurs concurrents quand il le fallait, la faute au chat noir ou aux March (ou les deux), et les performances devenaient moins impressionnantes avec la cerise sur le gâteau une équipe toute entière qui touchait le fond à Monza. Sept points marqués lors des cinq derniers GP et des tensions au sein même de l’équipe, conduisant au départ de Lucas (un petit peu en dessous de son partenaire en termes de vitesse) qui sera remplacé par Keishin. Bien dommage. Espérons qu’Autobacs abordera la saison 5 avec plus de sérénité et de bonheur.

 

 

Team Luck RT – 4e avec 56 points

Meduzme (9e avec 28 points) & Keishin (10e avec 28 points)

Deux victoires, au Brésil et en France

Lors du bilan de mi-saison, nous avions écrit que la Team Luck, alors en tête du championnat, pouvait se permettre de griller un joker (traduction : de se louper une fois). Huit courses plus-tard, l’écurie a carrément brulée toutes ses cartouches d’encre de Chine : neuf points marqués à partir du GP d’Allemagne.

Dire que tout avait si bien commencé si on excepte une voiture un peu capricieuse coté réglages et vitesse pure en qualifs’ ainsi que quelques opportunités manquées. Les victoires au Brésil et au Canada ont montré que les monoplaces rouges étaient redoutables en course. Des deux victoires, c’est Meduzme qui les chippera, et causera quelques désaccords entre lui et Keishin qui aurait lui-aussi, mérité d’en gagner une cette saison. A cause ou non de ceci, tout s’écroulera après ce GP du Canada. D’abord en Allemagne avec un double K-O technique qui privera Keishin des lauriers et en France où le double-podium était à la portée du team. Ensuite, tout allait de mal en pis avec une voiture qui glissait au classement, des moteurs à bout de souffle et des pilotes qui commençaient à jouer aux stock-car, voire à ignorer les drapeaux bleus en cours de route (principalement Meduzme). Quel gâchis, et voila la Team Breizh ainsi que GTS enfoncent le clou au Japon en passant devant la Team Luck qui est hors du top-3 aux constructeurs. Quid de la suite ? Rien n’a été officiellement annoncé, mais Meduzme (le pilote-fondateur pour rappel) sera toujours là, mais avec qui dans la deuxième voiture vu que Keishin s’envole vers ARTA ?

S4 Bilan 3/7

Trois équipes qui auront connu une saison des plus compliquées à de rares exceptions près. Voila la troisième partie du bilan.

 

10 – March Engineering – 10e avec 34 points

JL Pichin (23e avec 11 points) & F. Estre (16e avec 23 points)

2 victoires, en Italie et au Japon

Qu’elle fut rude, ce retour à la réalité pour l’équipe britannique. Passé le titre-surprise de Jean-Luc Pichin la saison passée, la monoplace turquoise hantera le fond du peloton dès l’Australie. Et lorsque le champion de la S4 se qualifie bien, il faut qu’un incident avec une autre voiture se déroule presque systématiquement. Hormis trois points marqués lors du chaotique GP de Monaco, les performances sont désespérantes et l’ajout d’une seconde monoplace (adieu donc le statut d’équipe indépendante) ne changera pas la donne durant la première partie de la saison. Une version « B » de la March apparait à partir du Canada et les premiers gros résultats tombent en Allemagne avec une 5e place de Pichin malgré une stratégie inadaptée, s’en suit également une performance catastrophe à Silverstone (au point de voir Pichin disqualifié pour vitesse minimale insuffisante en course) et une fin d’année plus qu’encourageante, le tout saupoudré par deux victoires de Florian Estre en Italie et au Japon. Tout n’était pas parfait bien sur car les March ont encore tendance à jouer aux chicanes mobiles (les pilotes voulant se dédoubler en savent quelque chose), Pichin restait à la fois poissard (deux podiums potentiels envolés en Allemagne et en Italie) et un ton en dessous de son partenaire globalement qui lui-même découvrait le championnat encore, mais au moins la saison est bouclée avec du positif.

 Ce qui est sûr, c’est que le lineup restera inchangé, au contraire du moteur, le BMW est jugé responsable du manque de performance et sera remplacé par un moteur Mercedes. En espérant au moins voir March se battre dans le milieu du peloton à la régulière, ci-possible avec quelques exploits. A voir toutefois en fonction des performances de la future monoplace, de la motivation de Pichin ainsi que de la constance d’Estre.

 

 

9 – Stratage F1 – 9e avec 41 points

Guigz (7e avec 32 points, 15 GP disputées) & Snowizz (26e avec 9 points)

Deux victoires, en Australie et au Japon

Non, il n’y a aucune erreur dans le classement : Stratage est bel et bien classée neuvième au classement final. Drôle de progression pour une équipe qui s’est imposée lors des deux premiers GP avec le débutant Guigz…

Il n’empêche que depuis la fin de la saison 2, marquée par le sacre de Snowizz et le titre constructeur manqué de peu, Stratage ne fait que de reculer au classement. Oui, les quelques casses du bloc Toyota n’ont pas aidé, pas plus que le chat noir qui hante assez souvent les pilotes de l’équipe ou des concurrents qui jouent au stock-car. Mais cela n’explique pas pourquoi Stratage n’a marqué que cinq ( !!) points durant la deuxième partie de la saison. Absences techniques avec une monoplace qui n’évoluait plus vraiment au cours du temps, puis absences humaines avec des stratégies malheureuses comme au Brésil ou en Belgique (pas évident les tendres dans le peloton) et des pilotes démotivés qui perdent parfois les pédales soit en cassant à tout va soit en bloquant les leaders d’une course en ignorant les drapeaux bleus. Le pire dans tout ça ? C’est que Stratage s’est toujours maintenu en tête du championnat (ou presque) jusqu’au GP de Belgique…

Dominateur pour ses grands débuts en AS Formula, Guigz a ensuite subi le manque de compétitivité de sa monoplace et les malheurs dans le peloton. Dégouté, il n’a même pas fait le déplacement pour le dernier meeting, au Japon. Quant à Snowizz, depuis la saison 2, on cherche encore son âme, lui qui n’a existé qu’à Interlagos (stratégie non-payante, 5e) et à Monaco où il aurait dû gagner cette course. Un vice-champion deux ans auparavant qui tiendra encore les rênes de Stratage et qui accueillera un cinquième partenaire en cinq saisons : Takuma Ori. Est-ce que la future saison verra Stratage retrouver le haut du panier à chaque épreuve ou bien s’enfoncera-t-elle dans les mêmes soucis que cette année ?

 

9 – Dragotron – 8e avec 44 points

Baron (15e avec 23 points) & Bush (17e avec 21 points en 14 GP chez Dragotron)

Une victoire, à Monaco

Le classement final peut paraitre sévère, mais Dragotron ne méritait pas mieux que cette huitième position finale entre trop de performances quelconques, une fiabilité parfois prise en défaut et les incidents réguliers de Baron dans le peloton Alors oui, il y’a bien eu des moments où les voitures blanches et bleu nuit ont brillés, mais ceux-ci étaient trop rares et/ou entachés de quelques incidents qui leur ont fait perdre un plus gros résultat. On pense à Monaco avec la victoire opportuniste de Baron, mais son compère danois Bush aurait pu également l’accompagner sur le podium s’il n’avait pas rencontré Franglais en cours de route. Le « prince de Monaco » aurait également pu doubler la mise à Spa-Francorchamps sans les retardataires et le duo Kureha/Enipla, Bush a heureusement sauvé le podium sur la fin.

Enfin, Monza marque l’ultime résultat convaincant de la saison avec une troisième place finale de Baron qui pouvait faire mieux, mais la March d’Estre était trop loin devant A part ça ? Pratiquement rien sinon des ailerons arrachés. A ses cotés Bush n’aura pas démérité même si la voiture ne l’aide pas et que la chance n’est pas souvent à ses côtés. Souvent devant son partenaire en qualifications et en course, il quittera l’équipe avec fracas (dans tous les sens du terme) au soir du GP d’Italie pour finir la saison chez STS. On ne sait pas trop quoi pronostiquer sur l’ex écurie Honda la saison prochaine : le second pilote n’est toujours pas trouvé, au point de se demander si Dragotron va n’engager qu’une seule monoplace pour Baron au final, et au vu des autres équipes présentes, on voit assez mal la structure grimper d’un étage encore, mais en AS Formula, tout est possible…

S4 Bilan 2/7

Une équipe qui a décoré sa voiture de pleins de sponsors locaux, une autre qui aura connu le paradis qu’une seule fois cette saison et une troisième qui passe du drapeau américain à russe sans trop savoir quelle direction prendre…Un point en commun ? Un avenir des plus flous. Voilà la deuxième partie du bilan S4!

 

 

Chang’An – 13e avec 11 points – 3e des indépendants

Minardi (22e avec 11 points)

Meilleur résultat : 5e à Imola et à Monaco

 

 C’est l’une des curiosités de cette saison 4 : l’arrivée du constructeur chinois Chang’An ainsi que de son unique pilote qui découvrait également le championnat. Cette nouveauté attirait ensuite nombre de soutien de la part du public chinois et des investisseurs du pays au fil de la saison, et ces derniers n’hésitaient pas à inscrire le nom de leur entreprise sur la monoplace blanche. En piste, l’équipe et Minardi (le pilote de Chang’An) se sont combattus joyeusement dans le milieu du peloton en début de saison, manquant les points en Malaisie (casse moteur dans le dernier tour..) et en terminant aux portes du top-10 au Brésil ou à Saint-Marin. Deux cinquièmes places, au Nurburgring et à Monaco, récompensent la combativité de Minardi à chaque GP. La suite sera plus compliquée, la Chang’An ne progresse plus et recule progressivement dans la hiérarchie malgré toute la volonté de l’équipe et du pilote (au prix de quelques accrochages dans un peloton survolté !). A corriger en S5 si le constructeur se montre motivé pour s’engager en AS Formula…oui car les nouvelles manquent quelque peu en ce moment du coté de cette structure. Pas très rassurant.

 

Mutan Racing – 12e avec 22 points – 2e des indépendants

Mutan (17e avec 22 points)

Une victoire, au GP d’Autriche.

Cette victoire en terre autrichienne grâce à une stratégie en pneus durs (et également avec les malheurs de ses adversaires) sera l’unique moment fort de Mutan cette saison. Outre le fait qu’il s’agit de la première victoire de l’alsacien depuis la toute première saison, c’est également la seule fois qu’il est épargné par la malchance tout au long d’un GP cette saison. Pourtant, tout commençait brillement à Melbourne avec une cinquième place grâce à une bonne stratégie et à un rythme progressif au fil de l’épreuve. Puis tout s’écroule par la suite : stratégies malheureuses, performances en berne…Et quand la voiture est dans le rythme, la malchance s’en suit : course ruinée à Monaco dès les qualifications après un incident avec une autre voiture, accrochage avec un retardataire à Silverstone dans les derniers tours. Parfois, c’est le pilote lui-même qui ruine toute chance de bon résultat, on pense notamment à Magny-Cours ou à Hockenheim. Même si la fin de saison est moins rétive que d’habitude, la saison n’aura pas été une réussite chez les alsaciens, qui alternent donc entre une bonne année et une mauvaise année (malgré une victoire..) et le titre indépendants manqué. Et maintenant la suite ? Eh bien, au vu des soucis extra-sportifs, l’avenir est plus qu’incertain pour la saison 5.

 

Ford Racing – 11e avec 33 points

Alex Gr (13e avec 26 points), Yann (28e avec 1 point – 11 GP), C. Pisc (20e avec 15 points – dont 6 marqués chez Ford en 4 GP)

Trois podiums (deux pour Alex Gr, un pour C. Pisc)

Que dire que dire…On sait déjà que Ford Racing sera de la partie en S5, toujours avec Alex Gr qui aura tenu les meubles durant les trois-quarts de la saison après la désertion de Chris Pisc et des capitaux américains. Et alors que la situation de l’écurie américaine (enfin presque) est des plus incertains durant la saison, le pilote russe s’accrochait face aux performances parfois plus que moyennes de sa machine. Et quand tout va bien, le chat noir passait par la…Interlagos, Hockenheim, Silverstone, Spa, Zeltweg, Donington et enfin Suzuka. Combien de fois n’a-t-on pas vu la Ford perdre toutes ses chances (ou presque) de très bon résultat à cause d’un retardataire, d’un contact trop proche avec un adversaire ou bien juste par précipitation. Sans tout ceci, nul doute qu’Alex aurait fini la saison avec le double de points ! Espérons que la saison suivante se déroulera mieux pour celui qui a signé deux pole-positions avec moins de stress et de travail en amont pour faire exister cette équipe. Il sera accompagné de Lucas (ex-ARTA) qui remplacera un Yann inexistant durant toute la saison. Les discours des nouveaux propriétaires de Ford, russes, se veut rassurant, mais un halo de brume plane toujours autour de cette écurie…

S4 Bilan 1/7

Première partie du bilan S4 d’AS Formula consacrée aux trois dernières équipes classées en bas du tableau. Point commun : toutes n’ont pas fait la saison complète

 
Life Racing – aucun point marqué – 7 GP disputées

Pilote : V. Mihai (NC)

Meilleur résultat : 13e au GP d’Italie

Au vu de la réputation du Life Racing en Formule 1, on n’espérait pas grand-chose lorsqu’elle débarquait en AS Formula à Hockenheim. Ce fut effectivement le cas, mais la structure italienne n’était pas non plus ridicule lors de ses apparitions dans la deuxième moitié de la saison. Point de moteur Rocchi ni de châssis en carton-pâte bien évidemment, mais du matériel provenant de chez Ferrari pour se montrer un minimum compétitif. Pas de point marqué (la seule cette année), mais gageons que les monoplaces rouges auront plus de temps pour se préparer pour la suite et être plus compétitive, si le programme ne s’arrête pas de manière brutale (aucune véritable annonce pour la S5 encore).

Découvrant également cette série, l’unique pilote de l’équipe a montré quelques points intéressants : Vornicu Mihai arrivait à se faufiler à chaque départ d’une course et à grapiller plusieurs positions à la fin du premier tour. La concurrence acharnée dans le peloton, quelques casses au milieu de tout ceci et la compétitivité moyenne de sa voiture le fait rentrer dans le rang en fin de GP.

 

Toyota – 15e avec 10 points – 7 GP disputées – 5e des indépendants

Pilote : Benny (25e avec 10 points)

Un podium, au GP d’Allemagne (2e)

Quel dommage que le programme de Toyota (avec le soutien de Konica Minolta) s’arrêté après seulement une demi-saison. Tout emblait prometteur d’entrée lorsque Benny, unique pilote du team, se montrait immédiatement compétitif dès les essais libres à Hockenheim et en manquant de très peu la victoire en course pour sa première participation !! La suite sera toutefois beaucoup plus difficile avec une monoplace qui était parfois très loin sur la grille de départ. Benny sauvera bien deux autres points en Autriche, mais la décision de Toyota de ne pas poursuivre en AS Formula a certainement été prise assez tôt avant que la saison se termine…

 

Mexico Racing – 14e avec 10 points – 10 GP disputées – 4e des indépendants

Pilote : Lucas Perreira (24e avec 10 points)

Un podium, au GP de Saint-Marin (2e)

Débarquant à partir du troisième GP de l’année, au Brésil, l’équipe mexicaine menée par Perreira n’a également pas terminé la saison, préférant se concentrer sur d’autres séries où la petite structure court également en parallèle. Tout commençait bien avec une vitesse intéressante au Brésil puis un superbe podium à Imola. Ensuite, la voiture reculait progressivement dans la hiérarchie et malgré tous les efforts du pilote dans le peloton au prix de quelques manœuvres osées, plus aucun résultat notable est à signaler hormis Monaco. On a bien eu un sursaut en Belgique, Perreira était même un candidat légitime à la victoire, mais une Ford lui barrant a route suivi d’une casse moteur mettra fin à sa prestation…et à sa saison également. Bien dommage car il y’avait certainement moyen de voir cette équipe dans le coup en fin de saison.

 

JAPAN S4 – Bilan

40e tour, après une première partie agitée (dont un incident majeur au départ), la course commençait à être un petit peu plus sage quand l’Automation de Franglais, alors solidement ancrée à la cinquième place et surtout en passe de devenir champion des champions, s’arrête après Spoon : moteur cassé. Les spectateurs n’y croient pas leurs yeux, les commissaires sont surexcités, les équipes stressées à bloc et les commentateurs au bord de la crise d’hystérie. A six tours du but, le constat est simple : Enipla sera le champion de cette saison 4 d’A/S Formula même si il termine hors des points, son rival le plus proche à ce moment-là, Kureha Suminoya, est tout juste huitième. Tout semblait acquis…ou presque : à deux tours du but, la Ford d’Alex Gr percute un retardataire et sort alors qu’il était justement quatrième…Ce qui change une fois encore le scénario au championnat puisque Kureha gagne une position et ses deux points lui permettent désormais d’accéder à la couronne en dépit qu’il partage le même total de points avec le pilote Survivor.

Toutefois, étant donné que le belge a remporté une course contre zéro ( !!) pour Enipla, le premier nommé est logiquement déclaré champion. Un dénouement surprenant et quelque peu inattendu, mais une juste récompense pour le pilote STS qui n’aura pas été épargné par le chat noir en début de saison en plus de devoir tenir l’équipe à lui tout seul à partir de la mi-saison. Enfin, le fait d’avoir été l’un des pilotes qui ont marqué le plus de points lors des cinq dernières courses a énormément joué au championnat. On ne peut que féliciter le pilote-propriétaire de la structure belge pour ne jamais avoir lâché en cours de route ! Félicitations également à Survivor, championne des équipes cette saison grâce à une fin de saison en feu et à leurs deux pilotes qui ont tous deux finis dans le top-5 final. Pour l’anecdote, Automation se console un petit peu en remportant le titre indépendants puisque personne n’a réussi à passer devant même après Hockenheim.

 

On oublie presque le reste des participants. Disons simplement que les qualifications ont été incertaines avec trois pilotes pouvant décrocher la pole et à ce jeu, la March d’Estre l’a décroché haut la main et arrache également la victoire, permettant à March de clôturer la saison sur une note positive. Pour le reste, on a hâte de voir ce que GTS va faire après avoir signé un partenariat juteux avec des sponsors canadiens. On espère également voir des Breizh plus réguliers, voir Alex Gr se débarrasser enfin de son chat noir et on attend également une revanche de la part des ARTA, des Team Luck, des Automation et de Stratage.

 


1 – F. Estre : Weekend presque parfait pour le pilote de la seconde March en dépit d’un départ hésitant et de quelques difficultés à se débarrasser de ses rivaux en début de course. A poursuivre pour la saison 5 si la voiture est au niveau bien évidemment


2 – Crash : Il n’aura manqué pas grand-chose pour espérer décrocher la victoire sinon un moteur un peu plus frais. Course solide pour le seconde pilote GTS qui aura fait un bon départ et tenté de contenir Estre et Alex. C’est également une belle manière d’entamer le partenariat avec Players !


3 – Modjo : Un poil derrière son partenaire durant les deux tiers de la course, Modjo aura réussi à surprendre celui-ci pour lui chiper la 3e place et ce, sans aucun aileron arraché !


4 – C. Pisc : Une belle bataille avec Kiltho durant la première moitié de l’épreuve. Perd le podium après une attaque de son coéquipier à la fin. Au moins ce bon résultat permet à l’écurie bretonne de finir second au classement des constructeurs, pas mal.


5 – U. McTavish : Quand sa Survivor est au top, Ugo performe, la preuve : sa cinquième place finale après une course plutôt offensive aura été payante, en tout cas suffisante pour permettre à Survivor de remporter le titre.


6 – Kiltho : mal récompensé de ses efforts en qualifs et au départ à cause d’une stratégie peu efficace avec les pneus medium. Reste un joli duel avec les Breizh F1 et plus précisément avec Chris durant la première partie de l’épreuve. Il aura également tenté d’ouvrir le passage pour Franglais par la suite, en vain : ce dernier casse son moteur.

 


7- K. Suminoya (Champion A/S Formula) : Dieu que ca partait mal : un souci en qualification (en voulant éviter un écureuil !) qui le relègue en dernière ligne, un début de course assez délicat en étant bloqué dans le trafic (Mutan, Minardi, Benny) mais sans avoir faibli et aidé par ses gommes dures, le belge remontait un petit peu dans la hiérarchie et les abandons de Franglais ainsi que d’Alex lui ont permis de décrocher deux points et la couronne ultime face à un Enipla pas dans le coup. Un dénouement inattendu, inespéré.


8 – Lucas : Prestation quasi-transparente pour le futur ex-pilote ARTA, mais un point a été grapillé en fin de course. Reste que la monoplace nippone manquait de rythme et de moteur frais en cette fin de saison…

 


9 – Fabinator : Même chose que pour son désormais ex-partenaire, sauf qu’il a du partir de la dernière ligne suite à un souci technique. Quelques dépassements rageurs pour clôturer la saison.

 


10 – Meduzme : Un top-10 en qualifications pour égayer un tout petit peu la fin de saison des Team Luck.

 


11 – Keishin : La course était rendue difficile dès le départ en étant plus ou moins impliqué dans l’incident dans les Esses puis en étant coincé dans le trafic. Vu son rythme une place au portes des points (ou mieux ?) aurait été jouable pour le futur pilote ARTA.


12 – Bush : Un rythme honorable dans son premier run avant d’être victime de ses gommes medium avant son arrêt. Dommage également que la plupart des autres pilotes étaient en durs.

 


13 – Enipla : Des qualifs médiocres, un départ hésitant, des places perdues après trois tours de course, un rythme en course plus que moyen, un peloton enjoué et enfin des pneus médiums pas très efficaces…Meme avec les retraits de Franglais et d’Alex en fin de course, c’était surement beaucoup trop pour Enipla pour décrocher le titre pilote pour ses débuts. Revanche la saison prochaine ?

 


14 – Snowizz : Un top-10 en qualifications ainsi qu’un solide chaos provoqué par lui-même pour l’honneur. Ah et également quelques belles glissades à chaque fin de run pour qu’on voit la Stratage à la TV.

 


15 – Mutan : La voiture noire n’a pas du tout aimé le tracé de Suzuka. Dans ces conditions, difficile de faire mieux que de contenir ses camarades de classes dans l’arrière-garde du peloton. Mission échouée dans la quête du titre des privées.


16 – Baron : Vous savez quoi ? Baron s’est imposé à Monaco, c’est presque rigolo.

 


17 – Minardi : Beaucoup trop d’approximations pour qualifier sa course d’honnête. Ou alors c’était juste pour impressionner de nouveaux investisseurs venant de Hong-Kong.

 


18 – Benny : Ce nom me dit quelque chose…il semble qu’il ait réussit à manquer de peu la victoire pour sa toute première course à Hockenheim. Je ne peux pas croire que c’est ce même pilote qui éprouve des difficultés en dépit d’une certaine volonté face à ses copains dans le fond du peloton et des caméramans. Il y’a surement une erreur sur la personne…

 


19 – V. Mihai : Pour une fois le pilote roumain n’a pas réussi à tout gagner au départ (chaotique certes), ce qui n’aurait rien changé à sa petite course. A revoir la saison prochaine avec une meilleure préparation ?

 


20 – JL Pichin : Echappant aux incidents et contacts durant le premier tiers de l’épreuve, le champion S3 faisait pitié à voir par la suite. Il y’a certainement quelque chose qui clochait avec le bloc BMW, ou alors il est déjà en vacances.


Alex Gr : Les dieux du circuit ne veulent décidément pas voir le russe briller. D’abord en étant le seul parmi les leaders à s’arrêter au stand (pneus medium), puis en s’accrochant avec un retardataire (Snowizz ? Mihai ?)


Goodstone : Un retourné et un panache de fumée pour clôturer sa carrière, si ce n’est pas magnifique.


Franglais : Chose incroyable dans notre monde moderne, un moteur de F1 encore bien frais peut casser, comme quoi…

Hormis ceci, tout avait si bien commencé pour Franglais : son coéquipier jouait également le rôle d’outsider et faisait office de voiture-balai face aux Breizh tandis que lui restait un poil en retrait derrière, attendant patiemment sa future couronne…qui ne lui était finalement pas destiné. Partie de revanche la saison prochaine attendue.

 


Yann : Une sortie de route pour clôturer sa saison avec Ford et possiblement en A/S Formula pour un pilote qui ne laissera pas de trace (sinon d’huile sur la piste) mémorable dans l’histoire du championnat.

 


DNP – Guigz : N’aura même pas fait l’effort de se déplacer pour ce meeting nippon.