S4 Bilan 5/7

Cinquième partie du bilan S4 avec les deux équipes qui finissent sur le podium final au classement…

 

GTS Grand-Prix – 3e avec 63 points

Goodstone (6e avec 33 points), Crash (11e avec 27 points, 15 GP) & BJG (27e avec 3 points, un GP)

Une victoire, en Grande-Bretagne

 

GTS, c’est comme un diesel, ça démarre très lentement puis ça s’enchaine bien. Mais contrairement à la saison passée qui était à peu près du même acabit, il est dommage que la saison de l’équipe n’a « commencé » qu’à Montréal car au vu de la hiérarchie et des scénarios en courses imprévisibles, celle-ci pouvait espérer croire à la couronne mondiale si la monoplace était moins capricieuse en début de saison et si Goodstone réussissait à finir sur le podium à Spa, puis de ne pas sortir à l’entrée des stands ( !) à Zeltweg.

Néanmoins, on ne peut qu’être satisfait de la saison pour GTS, revenus de loin en l’espace de deux mois et surtout, les résultats sont plus étincelants et plus homogènes qu’en saison 3. Débarquant à la quasi-improviste en Malaisie, Crash a fait bonne impression pour ses débuts, se permettant même de signer la pole-position à Silverstone et deux podiums en plus de devancer à certains moments un Goodstone qu’on croyait endormi après un début de campagne fantomatique en dépit d’une seconde place au Nurburgring après avoir espéré la victoire à trois tours près. Heureusement, tout s’est arrangé par la suite et une médaille d’or à Silverstone permet au co-fondateur du team d’être le pilote le plus victorieux de l’A/S Formula (jusqu’alors). Sans le double KO technique et humain à Spa et Zeltweg, quel aurait été le scénario pour Goodstone ?  Un titre possible pour la dernière de GTS ? La dernière oui en ce qui concerne l’équipe, du moins sous ce nom, car des investisseurs canadiens (et plus précisément du Québec) ont repris le contrôle de l’écurie, attirant dans la foulée capitaux et sponsors venus de ce pays (Player’s est d’ailleurs apparu à Suzuka).  En espérant ne pas voir l’héritage de Goodstone et de Tirjuan complétement dissous. A Crash et au nouveau pilote, Fred Jones, de représenter fièrement le team et le Canada.

 

Breizh F1 Team – 2e avec 66 points

Modjo (4e avec 35 points), Mangeox (14e avec 23 points, 9 GP) & C. Pisc (20e avec 15 points, dont 9 marqués chez Breizh F1 en 6 GP)

Deux victoires, à Saint Marin et en Espagne

 

 

A l’issue de cet incroyable GP du Japon, Modjo et Chris terminaient respectivement troisième et quatrième après une belle prestation d’ensemble. De quoi permettre à Breizh F1 de marquer 11 points d’un coup et de passer devant GTS pour la seconde place au classement. Pas mal du tout pour une équipe qui avait commencé avec une seule voiture à Melbourne…et pourtant, on ne peut qu’éprouver des regrets pour la structure bretonne qui se sont généralement montrées très véloces durant toute la saison (en dépit de quelques courses sans). De gros résultats étaient possibles, mais qu’aurait été la prestation des monoplaces noires sans un quelconque incident sur la piste.

 

Retardataires en vadrouille, contacts avec les camarades sur la piste, erreurs de pilotage et pour clôturer en beauté, des ailerons (avant ou arrière) arrachés à profusion. Tout ceci a énormément gâché les performances du team (comme à Monaco avec une « sortie de piste » pour l’un et une victoire perdue dans le rail à cinq tours du but pour l’autre, à Silverstone ou à Donington, etc), au point que cette « salade » d’ailerons à un temps, affecté financièrement l’équipe faute de pièces de rechange disponibles, ce qui força le départ de Mangeox (double-vainqueur mais pas épargné non-plus par la casse). Chris Pisc finit la saison, mais là encore, la victoire lui a encore échappé, cette-fois à Donington. Si on prend également en compte les accrochages à Magny-Cours, à Zeltweg et à Spa en plus de sa sortie à Monza, celui qui a piloté chez Ford en début de saison a vu de toutes les couleurs en six GP !

Quant à Modjo, rien à dire sur sa saison. Solide dès le départ, il est resté le même à Suzuka. Il aurait certainement mérité de gagner pour sa première année en A/S Formula (on pense à Monaco), mais peut-être que le succès l’attendra certainement la saison prochaine,  à moins que la poisse revienne lui jouer des tours une fois encore ou que le bruit très caractéristique du moteur (expérimenté en fin de saison) déconcerte ses rivaux.

 Inutile de dire que Breizh F1 est déjà une équipe à surveiller et à craindre pour les adversaires, les voilà prévenus !

S4 Bilan 4/7

Exceptionnellement, on laisse de coté les équipes classées 7e et 6e aux constructeurs (ils feront l’objet d’un autre article/bilan qui leur sera consacré plus-tard) et on s’attarde sur deux écuries performantes…mais qui auront connu des fortunes diverses durant la deuxième partie de la saison. Et vu la hiérarchie très indécise tout au long de l’année, ca a fait très mal au décompte final.

 

 

ARTA – 5e avec 55 points

Fabinator (12e avec 26 points) & Lucas (8e avec 29 points)

Trois victoires, en Europe, en Allemagne et en France

Avec une monoplace jouant régulièrement les avant-postes et trois victoires de signés, n’importe quelle autre équipe dans ce championnat aurait signé pour obtenir cela. ARTA a connu une saison comme celle-ci, mais hormis ce que l’on vient d’écrire, la structure nippone n’est que cinquième au classement final et ses pilotes en milieu de tableau ?

Comment expliquer cela ? Après le faux-départ à Melbourne, les voitures oranges se battaient joyeusement dans le haut du peloton, mais peinaient à transformer leurs performances en résultats bruts, la faute à des stratégies parfois pas très inspirés (Brésil) et surtout, à un nombre important d’incidents sur la piste qui ne s’est pas arrangé dans la seconde moitié de l’année. Parfois les ARTA réussissaient à s’en sortir quasi-indemnes de cette situation (comme en Allemagne), soit elles y laissent toutes leurs plumes. 

Reste que les pilotes ont tout donné. Fabinator signe deux jolies victoires in-extremis (une première depuis la première saison) et Lucas en a profité pour s’imposer en France (lui qui n’avait pas gagné depuis la saison 2). D’ailleurs, la situation s’est quelque peu tassée après le GP d’Allemagne, les deux pilotes n’ont pas vraiment profité de déboires de leurs concurrents quand il le fallait, la faute au chat noir ou aux March (ou les deux), et les performances devenaient moins impressionnantes avec la cerise sur le gâteau une équipe toute entière qui touchait le fond à Monza. Sept points marqués lors des cinq derniers GP et des tensions au sein même de l’équipe, conduisant au départ de Lucas (un petit peu en dessous de son partenaire en termes de vitesse) qui sera remplacé par Keishin. Bien dommage. Espérons qu’Autobacs abordera la saison 5 avec plus de sérénité et de bonheur.

 

 

Team Luck RT – 4e avec 56 points

Meduzme (9e avec 28 points) & Keishin (10e avec 28 points)

Deux victoires, au Brésil et en France

Lors du bilan de mi-saison, nous avions écrit que la Team Luck, alors en tête du championnat, pouvait se permettre de griller un joker (traduction : de se louper une fois). Huit courses plus-tard, l’écurie a carrément brulée toutes ses cartouches d’encre de Chine : neuf points marqués à partir du GP d’Allemagne.

Dire que tout avait si bien commencé si on excepte une voiture un peu capricieuse coté réglages et vitesse pure en qualifs’ ainsi que quelques opportunités manquées. Les victoires au Brésil et au Canada ont montré que les monoplaces rouges étaient redoutables en course. Des deux victoires, c’est Meduzme qui les chippera, et causera quelques désaccords entre lui et Keishin qui aurait lui-aussi, mérité d’en gagner une cette saison. A cause ou non de ceci, tout s’écroulera après ce GP du Canada. D’abord en Allemagne avec un double K-O technique qui privera Keishin des lauriers et en France où le double-podium était à la portée du team. Ensuite, tout allait de mal en pis avec une voiture qui glissait au classement, des moteurs à bout de souffle et des pilotes qui commençaient à jouer aux stock-car, voire à ignorer les drapeaux bleus en cours de route (principalement Meduzme). Quel gâchis, et voila la Team Breizh ainsi que GTS enfoncent le clou au Japon en passant devant la Team Luck qui est hors du top-3 aux constructeurs. Quid de la suite ? Rien n’a été officiellement annoncé, mais Meduzme (le pilote-fondateur pour rappel) sera toujours là, mais avec qui dans la deuxième voiture vu que Keishin s’envole vers ARTA ?

S4 Bilan 3/7

Trois équipes qui auront connu une saison des plus compliquées à de rares exceptions près. Voila la troisième partie du bilan.

 

10 – March Engineering – 10e avec 34 points

JL Pichin (23e avec 11 points) & F. Estre (16e avec 23 points)

2 victoires, en Italie et au Japon

Qu’elle fut rude, ce retour à la réalité pour l’équipe britannique. Passé le titre-surprise de Jean-Luc Pichin la saison passée, la monoplace turquoise hantera le fond du peloton dès l’Australie. Et lorsque le champion de la S4 se qualifie bien, il faut qu’un incident avec une autre voiture se déroule presque systématiquement. Hormis trois points marqués lors du chaotique GP de Monaco, les performances sont désespérantes et l’ajout d’une seconde monoplace (adieu donc le statut d’équipe indépendante) ne changera pas la donne durant la première partie de la saison. Une version « B » de la March apparait à partir du Canada et les premiers gros résultats tombent en Allemagne avec une 5e place de Pichin malgré une stratégie inadaptée, s’en suit également une performance catastrophe à Silverstone (au point de voir Pichin disqualifié pour vitesse minimale insuffisante en course) et une fin d’année plus qu’encourageante, le tout saupoudré par deux victoires de Florian Estre en Italie et au Japon. Tout n’était pas parfait bien sur car les March ont encore tendance à jouer aux chicanes mobiles (les pilotes voulant se dédoubler en savent quelque chose), Pichin restait à la fois poissard (deux podiums potentiels envolés en Allemagne et en Italie) et un ton en dessous de son partenaire globalement qui lui-même découvrait le championnat encore, mais au moins la saison est bouclée avec du positif.

 Ce qui est sûr, c’est que le lineup restera inchangé, au contraire du moteur, le BMW est jugé responsable du manque de performance et sera remplacé par un moteur Mercedes. En espérant au moins voir March se battre dans le milieu du peloton à la régulière, ci-possible avec quelques exploits. A voir toutefois en fonction des performances de la future monoplace, de la motivation de Pichin ainsi que de la constance d’Estre.

 

 

9 – Stratage F1 – 9e avec 41 points

Guigz (7e avec 32 points, 15 GP disputées) & Snowizz (26e avec 9 points)

Deux victoires, en Australie et au Japon

Non, il n’y a aucune erreur dans le classement : Stratage est bel et bien classée neuvième au classement final. Drôle de progression pour une équipe qui s’est imposée lors des deux premiers GP avec le débutant Guigz…

Il n’empêche que depuis la fin de la saison 2, marquée par le sacre de Snowizz et le titre constructeur manqué de peu, Stratage ne fait que de reculer au classement. Oui, les quelques casses du bloc Toyota n’ont pas aidé, pas plus que le chat noir qui hante assez souvent les pilotes de l’équipe ou des concurrents qui jouent au stock-car. Mais cela n’explique pas pourquoi Stratage n’a marqué que cinq ( !!) points durant la deuxième partie de la saison. Absences techniques avec une monoplace qui n’évoluait plus vraiment au cours du temps, puis absences humaines avec des stratégies malheureuses comme au Brésil ou en Belgique (pas évident les tendres dans le peloton) et des pilotes démotivés qui perdent parfois les pédales soit en cassant à tout va soit en bloquant les leaders d’une course en ignorant les drapeaux bleus. Le pire dans tout ça ? C’est que Stratage s’est toujours maintenu en tête du championnat (ou presque) jusqu’au GP de Belgique…

Dominateur pour ses grands débuts en AS Formula, Guigz a ensuite subi le manque de compétitivité de sa monoplace et les malheurs dans le peloton. Dégouté, il n’a même pas fait le déplacement pour le dernier meeting, au Japon. Quant à Snowizz, depuis la saison 2, on cherche encore son âme, lui qui n’a existé qu’à Interlagos (stratégie non-payante, 5e) et à Monaco où il aurait dû gagner cette course. Un vice-champion deux ans auparavant qui tiendra encore les rênes de Stratage et qui accueillera un cinquième partenaire en cinq saisons : Takuma Ori. Est-ce que la future saison verra Stratage retrouver le haut du panier à chaque épreuve ou bien s’enfoncera-t-elle dans les mêmes soucis que cette année ?

 

9 – Dragotron – 8e avec 44 points

Baron (15e avec 23 points) & Bush (17e avec 21 points en 14 GP chez Dragotron)

Une victoire, à Monaco

Le classement final peut paraitre sévère, mais Dragotron ne méritait pas mieux que cette huitième position finale entre trop de performances quelconques, une fiabilité parfois prise en défaut et les incidents réguliers de Baron dans le peloton Alors oui, il y’a bien eu des moments où les voitures blanches et bleu nuit ont brillés, mais ceux-ci étaient trop rares et/ou entachés de quelques incidents qui leur ont fait perdre un plus gros résultat. On pense à Monaco avec la victoire opportuniste de Baron, mais son compère danois Bush aurait pu également l’accompagner sur le podium s’il n’avait pas rencontré Franglais en cours de route. Le « prince de Monaco » aurait également pu doubler la mise à Spa-Francorchamps sans les retardataires et le duo Kureha/Enipla, Bush a heureusement sauvé le podium sur la fin.

Enfin, Monza marque l’ultime résultat convaincant de la saison avec une troisième place finale de Baron qui pouvait faire mieux, mais la March d’Estre était trop loin devant A part ça ? Pratiquement rien sinon des ailerons arrachés. A ses cotés Bush n’aura pas démérité même si la voiture ne l’aide pas et que la chance n’est pas souvent à ses côtés. Souvent devant son partenaire en qualifications et en course, il quittera l’équipe avec fracas (dans tous les sens du terme) au soir du GP d’Italie pour finir la saison chez STS. On ne sait pas trop quoi pronostiquer sur l’ex écurie Honda la saison prochaine : le second pilote n’est toujours pas trouvé, au point de se demander si Dragotron va n’engager qu’une seule monoplace pour Baron au final, et au vu des autres équipes présentes, on voit assez mal la structure grimper d’un étage encore, mais en AS Formula, tout est possible…

S4 Bilan 2/7

Une équipe qui a décoré sa voiture de pleins de sponsors locaux, une autre qui aura connu le paradis qu’une seule fois cette saison et une troisième qui passe du drapeau américain à russe sans trop savoir quelle direction prendre…Un point en commun ? Un avenir des plus flous. Voilà la deuxième partie du bilan S4!

 

 

Chang’An – 13e avec 11 points – 3e des indépendants

Minardi (22e avec 11 points)

Meilleur résultat : 5e à Imola et à Monaco

 

 C’est l’une des curiosités de cette saison 4 : l’arrivée du constructeur chinois Chang’An ainsi que de son unique pilote qui découvrait également le championnat. Cette nouveauté attirait ensuite nombre de soutien de la part du public chinois et des investisseurs du pays au fil de la saison, et ces derniers n’hésitaient pas à inscrire le nom de leur entreprise sur la monoplace blanche. En piste, l’équipe et Minardi (le pilote de Chang’An) se sont combattus joyeusement dans le milieu du peloton en début de saison, manquant les points en Malaisie (casse moteur dans le dernier tour..) et en terminant aux portes du top-10 au Brésil ou à Saint-Marin. Deux cinquièmes places, au Nurburgring et à Monaco, récompensent la combativité de Minardi à chaque GP. La suite sera plus compliquée, la Chang’An ne progresse plus et recule progressivement dans la hiérarchie malgré toute la volonté de l’équipe et du pilote (au prix de quelques accrochages dans un peloton survolté !). A corriger en S5 si le constructeur se montre motivé pour s’engager en AS Formula…oui car les nouvelles manquent quelque peu en ce moment du coté de cette structure. Pas très rassurant.

 

Mutan Racing – 12e avec 22 points – 2e des indépendants

Mutan (17e avec 22 points)

Une victoire, au GP d’Autriche.

Cette victoire en terre autrichienne grâce à une stratégie en pneus durs (et également avec les malheurs de ses adversaires) sera l’unique moment fort de Mutan cette saison. Outre le fait qu’il s’agit de la première victoire de l’alsacien depuis la toute première saison, c’est également la seule fois qu’il est épargné par la malchance tout au long d’un GP cette saison. Pourtant, tout commençait brillement à Melbourne avec une cinquième place grâce à une bonne stratégie et à un rythme progressif au fil de l’épreuve. Puis tout s’écroule par la suite : stratégies malheureuses, performances en berne…Et quand la voiture est dans le rythme, la malchance s’en suit : course ruinée à Monaco dès les qualifications après un incident avec une autre voiture, accrochage avec un retardataire à Silverstone dans les derniers tours. Parfois, c’est le pilote lui-même qui ruine toute chance de bon résultat, on pense notamment à Magny-Cours ou à Hockenheim. Même si la fin de saison est moins rétive que d’habitude, la saison n’aura pas été une réussite chez les alsaciens, qui alternent donc entre une bonne année et une mauvaise année (malgré une victoire..) et le titre indépendants manqué. Et maintenant la suite ? Eh bien, au vu des soucis extra-sportifs, l’avenir est plus qu’incertain pour la saison 5.

 

Ford Racing – 11e avec 33 points

Alex Gr (13e avec 26 points), Yann (28e avec 1 point – 11 GP), C. Pisc (20e avec 15 points – dont 6 marqués chez Ford en 4 GP)

Trois podiums (deux pour Alex Gr, un pour C. Pisc)

Que dire que dire…On sait déjà que Ford Racing sera de la partie en S5, toujours avec Alex Gr qui aura tenu les meubles durant les trois-quarts de la saison après la désertion de Chris Pisc et des capitaux américains. Et alors que la situation de l’écurie américaine (enfin presque) est des plus incertains durant la saison, le pilote russe s’accrochait face aux performances parfois plus que moyennes de sa machine. Et quand tout va bien, le chat noir passait par la…Interlagos, Hockenheim, Silverstone, Spa, Zeltweg, Donington et enfin Suzuka. Combien de fois n’a-t-on pas vu la Ford perdre toutes ses chances (ou presque) de très bon résultat à cause d’un retardataire, d’un contact trop proche avec un adversaire ou bien juste par précipitation. Sans tout ceci, nul doute qu’Alex aurait fini la saison avec le double de points ! Espérons que la saison suivante se déroulera mieux pour celui qui a signé deux pole-positions avec moins de stress et de travail en amont pour faire exister cette équipe. Il sera accompagné de Lucas (ex-ARTA) qui remplacera un Yann inexistant durant toute la saison. Les discours des nouveaux propriétaires de Ford, russes, se veut rassurant, mais un halo de brume plane toujours autour de cette écurie…

S4 Bilan 1/7

Première partie du bilan S4 d’AS Formula consacrée aux trois dernières équipes classées en bas du tableau. Point commun : toutes n’ont pas fait la saison complète

 
Life Racing – aucun point marqué – 7 GP disputées

Pilote : V. Mihai (NC)

Meilleur résultat : 13e au GP d’Italie

Au vu de la réputation du Life Racing en Formule 1, on n’espérait pas grand-chose lorsqu’elle débarquait en AS Formula à Hockenheim. Ce fut effectivement le cas, mais la structure italienne n’était pas non plus ridicule lors de ses apparitions dans la deuxième moitié de la saison. Point de moteur Rocchi ni de châssis en carton-pâte bien évidemment, mais du matériel provenant de chez Ferrari pour se montrer un minimum compétitif. Pas de point marqué (la seule cette année), mais gageons que les monoplaces rouges auront plus de temps pour se préparer pour la suite et être plus compétitive, si le programme ne s’arrête pas de manière brutale (aucune véritable annonce pour la S5 encore).

Découvrant également cette série, l’unique pilote de l’équipe a montré quelques points intéressants : Vornicu Mihai arrivait à se faufiler à chaque départ d’une course et à grapiller plusieurs positions à la fin du premier tour. La concurrence acharnée dans le peloton, quelques casses au milieu de tout ceci et la compétitivité moyenne de sa voiture le fait rentrer dans le rang en fin de GP.

 

Toyota – 15e avec 10 points – 7 GP disputées – 5e des indépendants

Pilote : Benny (25e avec 10 points)

Un podium, au GP d’Allemagne (2e)

Quel dommage que le programme de Toyota (avec le soutien de Konica Minolta) s’arrêté après seulement une demi-saison. Tout emblait prometteur d’entrée lorsque Benny, unique pilote du team, se montrait immédiatement compétitif dès les essais libres à Hockenheim et en manquant de très peu la victoire en course pour sa première participation !! La suite sera toutefois beaucoup plus difficile avec une monoplace qui était parfois très loin sur la grille de départ. Benny sauvera bien deux autres points en Autriche, mais la décision de Toyota de ne pas poursuivre en AS Formula a certainement été prise assez tôt avant que la saison se termine…

 

Mexico Racing – 14e avec 10 points – 10 GP disputées – 4e des indépendants

Pilote : Lucas Perreira (24e avec 10 points)

Un podium, au GP de Saint-Marin (2e)

Débarquant à partir du troisième GP de l’année, au Brésil, l’équipe mexicaine menée par Perreira n’a également pas terminé la saison, préférant se concentrer sur d’autres séries où la petite structure court également en parallèle. Tout commençait bien avec une vitesse intéressante au Brésil puis un superbe podium à Imola. Ensuite, la voiture reculait progressivement dans la hiérarchie et malgré tous les efforts du pilote dans le peloton au prix de quelques manœuvres osées, plus aucun résultat notable est à signaler hormis Monaco. On a bien eu un sursaut en Belgique, Perreira était même un candidat légitime à la victoire, mais une Ford lui barrant a route suivi d’une casse moteur mettra fin à sa prestation…et à sa saison également. Bien dommage car il y’avait certainement moyen de voir cette équipe dans le coup en fin de saison.

 

JAPAN S4 – Bilan

40e tour, après une première partie agitée (dont un incident majeur au départ), la course commençait à être un petit peu plus sage quand l’Automation de Franglais, alors solidement ancrée à la cinquième place et surtout en passe de devenir champion des champions, s’arrête après Spoon : moteur cassé. Les spectateurs n’y croient pas leurs yeux, les commissaires sont surexcités, les équipes stressées à bloc et les commentateurs au bord de la crise d’hystérie. A six tours du but, le constat est simple : Enipla sera le champion de cette saison 4 d’A/S Formula même si il termine hors des points, son rival le plus proche à ce moment-là, Kureha Suminoya, est tout juste huitième. Tout semblait acquis…ou presque : à deux tours du but, la Ford d’Alex Gr percute un retardataire et sort alors qu’il était justement quatrième…Ce qui change une fois encore le scénario au championnat puisque Kureha gagne une position et ses deux points lui permettent désormais d’accéder à la couronne en dépit qu’il partage le même total de points avec le pilote Survivor.

Toutefois, étant donné que le belge a remporté une course contre zéro ( !!) pour Enipla, le premier nommé est logiquement déclaré champion. Un dénouement surprenant et quelque peu inattendu, mais une juste récompense pour le pilote STS qui n’aura pas été épargné par le chat noir en début de saison en plus de devoir tenir l’équipe à lui tout seul à partir de la mi-saison. Enfin, le fait d’avoir été l’un des pilotes qui ont marqué le plus de points lors des cinq dernières courses a énormément joué au championnat. On ne peut que féliciter le pilote-propriétaire de la structure belge pour ne jamais avoir lâché en cours de route ! Félicitations également à Survivor, championne des équipes cette saison grâce à une fin de saison en feu et à leurs deux pilotes qui ont tous deux finis dans le top-5 final. Pour l’anecdote, Automation se console un petit peu en remportant le titre indépendants puisque personne n’a réussi à passer devant même après Hockenheim.

 

On oublie presque le reste des participants. Disons simplement que les qualifications ont été incertaines avec trois pilotes pouvant décrocher la pole et à ce jeu, la March d’Estre l’a décroché haut la main et arrache également la victoire, permettant à March de clôturer la saison sur une note positive. Pour le reste, on a hâte de voir ce que GTS va faire après avoir signé un partenariat juteux avec des sponsors canadiens. On espère également voir des Breizh plus réguliers, voir Alex Gr se débarrasser enfin de son chat noir et on attend également une revanche de la part des ARTA, des Team Luck, des Automation et de Stratage.

 


1 – F. Estre : Weekend presque parfait pour le pilote de la seconde March en dépit d’un départ hésitant et de quelques difficultés à se débarrasser de ses rivaux en début de course. A poursuivre pour la saison 5 si la voiture est au niveau bien évidemment


2 – Crash : Il n’aura manqué pas grand-chose pour espérer décrocher la victoire sinon un moteur un peu plus frais. Course solide pour le seconde pilote GTS qui aura fait un bon départ et tenté de contenir Estre et Alex. C’est également une belle manière d’entamer le partenariat avec Players !


3 – Modjo : Un poil derrière son partenaire durant les deux tiers de la course, Modjo aura réussi à surprendre celui-ci pour lui chiper la 3e place et ce, sans aucun aileron arraché !


4 – C. Pisc : Une belle bataille avec Kiltho durant la première moitié de l’épreuve. Perd le podium après une attaque de son coéquipier à la fin. Au moins ce bon résultat permet à l’écurie bretonne de finir second au classement des constructeurs, pas mal.


5 – U. McTavish : Quand sa Survivor est au top, Ugo performe, la preuve : sa cinquième place finale après une course plutôt offensive aura été payante, en tout cas suffisante pour permettre à Survivor de remporter le titre.


6 – Kiltho : mal récompensé de ses efforts en qualifs et au départ à cause d’une stratégie peu efficace avec les pneus medium. Reste un joli duel avec les Breizh F1 et plus précisément avec Chris durant la première partie de l’épreuve. Il aura également tenté d’ouvrir le passage pour Franglais par la suite, en vain : ce dernier casse son moteur.

 


7- K. Suminoya (Champion A/S Formula) : Dieu que ca partait mal : un souci en qualification (en voulant éviter un écureuil !) qui le relègue en dernière ligne, un début de course assez délicat en étant bloqué dans le trafic (Mutan, Minardi, Benny) mais sans avoir faibli et aidé par ses gommes dures, le belge remontait un petit peu dans la hiérarchie et les abandons de Franglais ainsi que d’Alex lui ont permis de décrocher deux points et la couronne ultime face à un Enipla pas dans le coup. Un dénouement inattendu, inespéré.


8 – Lucas : Prestation quasi-transparente pour le futur ex-pilote ARTA, mais un point a été grapillé en fin de course. Reste que la monoplace nippone manquait de rythme et de moteur frais en cette fin de saison…

 


9 – Fabinator : Même chose que pour son désormais ex-partenaire, sauf qu’il a du partir de la dernière ligne suite à un souci technique. Quelques dépassements rageurs pour clôturer la saison.

 


10 – Meduzme : Un top-10 en qualifications pour égayer un tout petit peu la fin de saison des Team Luck.

 


11 – Keishin : La course était rendue difficile dès le départ en étant plus ou moins impliqué dans l’incident dans les Esses puis en étant coincé dans le trafic. Vu son rythme une place au portes des points (ou mieux ?) aurait été jouable pour le futur pilote ARTA.


12 – Bush : Un rythme honorable dans son premier run avant d’être victime de ses gommes medium avant son arrêt. Dommage également que la plupart des autres pilotes étaient en durs.

 


13 – Enipla : Des qualifs médiocres, un départ hésitant, des places perdues après trois tours de course, un rythme en course plus que moyen, un peloton enjoué et enfin des pneus médiums pas très efficaces…Meme avec les retraits de Franglais et d’Alex en fin de course, c’était surement beaucoup trop pour Enipla pour décrocher le titre pilote pour ses débuts. Revanche la saison prochaine ?

 


14 – Snowizz : Un top-10 en qualifications ainsi qu’un solide chaos provoqué par lui-même pour l’honneur. Ah et également quelques belles glissades à chaque fin de run pour qu’on voit la Stratage à la TV.

 


15 – Mutan : La voiture noire n’a pas du tout aimé le tracé de Suzuka. Dans ces conditions, difficile de faire mieux que de contenir ses camarades de classes dans l’arrière-garde du peloton. Mission échouée dans la quête du titre des privées.


16 – Baron : Vous savez quoi ? Baron s’est imposé à Monaco, c’est presque rigolo.

 


17 – Minardi : Beaucoup trop d’approximations pour qualifier sa course d’honnête. Ou alors c’était juste pour impressionner de nouveaux investisseurs venant de Hong-Kong.

 


18 – Benny : Ce nom me dit quelque chose…il semble qu’il ait réussit à manquer de peu la victoire pour sa toute première course à Hockenheim. Je ne peux pas croire que c’est ce même pilote qui éprouve des difficultés en dépit d’une certaine volonté face à ses copains dans le fond du peloton et des caméramans. Il y’a surement une erreur sur la personne…

 


19 – V. Mihai : Pour une fois le pilote roumain n’a pas réussi à tout gagner au départ (chaotique certes), ce qui n’aurait rien changé à sa petite course. A revoir la saison prochaine avec une meilleure préparation ?

 


20 – JL Pichin : Echappant aux incidents et contacts durant le premier tiers de l’épreuve, le champion S3 faisait pitié à voir par la suite. Il y’a certainement quelque chose qui clochait avec le bloc BMW, ou alors il est déjà en vacances.


Alex Gr : Les dieux du circuit ne veulent décidément pas voir le russe briller. D’abord en étant le seul parmi les leaders à s’arrêter au stand (pneus medium), puis en s’accrochant avec un retardataire (Snowizz ? Mihai ?)


Goodstone : Un retourné et un panache de fumée pour clôturer sa carrière, si ce n’est pas magnifique.


Franglais : Chose incroyable dans notre monde moderne, un moteur de F1 encore bien frais peut casser, comme quoi…

Hormis ceci, tout avait si bien commencé pour Franglais : son coéquipier jouait également le rôle d’outsider et faisait office de voiture-balai face aux Breizh tandis que lui restait un poil en retrait derrière, attendant patiemment sa future couronne…qui ne lui était finalement pas destiné. Partie de revanche la saison prochaine attendue.

 


Yann : Une sortie de route pour clôturer sa saison avec Ford et possiblement en A/S Formula pour un pilote qui ne laissera pas de trace (sinon d’huile sur la piste) mémorable dans l’histoire du championnat.

 


DNP – Guigz : N’aura même pas fait l’effort de se déplacer pour ce meeting nippon.

 

EUROPA S4 – Bilan

On s’attendait à quelque chose de passionnant et incertain pour ce qui est l’ultime GP européen de la saison. La course aura été plus que sage en comparaison des autres épreuves, mais on a pu voir une hiérarchie à peu près définie pour cette fin de saison. La Ford d’Alex Gr (auteur de la pole position), les Breizh et surtout les Survivor seront à surveiller pour le dernier meeting, à Suzuka.


SURVIVOR MOTORSPORT – (U. McTavish : 1er & Enipla : 4e)

La grande gagnante du GP. Victoire à la fois solide et opportuniste d’un Ugo finissant son hibernation qui a également très bien géré le trafic par rapport à Modjo (on ignorera le fait qu’il avait du mal dans les deux premiers tours). Cette victoire couplée à la prestation efficace d’Enipla (parti en durs) permet à l’équipe de passer en tete du championnat ! Si les monoplaces rouges conservent la même stratégie pour Suzuka, alors…


BREIZH F1 (Modjo : 2e & C. Pisc : 5e)

Un podium et une double-entrée dans les points, ca faisait un petit moment…et on était pas loin de voir Chris signer enfin cette satanée victoire en A/S Formula. Mais on avait également oublié que l’écurie bretonne a également un pacte avec les dieux des circuits en ce qui concerne les ailerons cassés. Quand ca veut vraiment pas…Reste un joli podium de Modjo


STS (K. Suminoya : 3e & Bush : 11e)

Une bonne course de Kureha, lui qui n’a jamais perdu du temps durant toute la course. Son nouveau partenaire Bush faisait également une prestation honnête en découvrant la voiture juste aux essais, avant de s’accrocher avec une autre voiture, lui coupant son élan.


GTS (Goodstone : 6e & Crash : 12e)

Malgré un bon départ, Goodstone est géné à la fois par Alex Gr qui avait perdu son aileron avant, puis par les retardataires. De toutes façons, il aurait été difficile de contenir les Survivor, Modjo ou Kureha. Alors parti en durs, Crash s’est curieusement arrêté en course changer ses gommes, ou alors la Molson Dry manquait…


MARCH (JL Pichin : 7e & F. Estre : 20e)

Seul au monde ou presque, Pichin grapille deux points supplémentaires au championnat en dépit d’un départ moyen et d’un rythme qui semblait faiblir au milieu de la course. Quant à Estre, dur retour à la dure réalité en jouant les bouchons en fond de peloton, puis auteur de quelques contacts avec ses camarades.


ARTA (Lucas : 8e & Fabinator : DNF)

Moins catastrophiques qu’à Monza, mais les monoplaces oranges manquaient un peu de pep’s pour viser quelques points à la régulière. Lucas en aura sauvé un en contenant avec succès Alex dans les derniers tours.


Ford Racing (Alex Gr : 9e & Yann : 18e)

Parti de la pole, Alex perdra une place face à Chris au départ…et toutes ses dents en percutant le pilote Breizh au cinquième tour. Une remontée furieuse, l’inutilité de son partenaire et le meilleur temps ne suffiront pas, le russe butera sur Lucas dans les ultimes boucles.


TEAM LUCK (Keishin : 13e & Meduzme : 16e)

La Team Luck vient certainement de perdre tous ses espoirs de titre sur ce seul GP. Trop loin sur la grille, engluées dans le trafic…Keishin et Meduzme auront essayé d’être offensif à certains moments, c’était insuffisant.


CHANG AN(Minardi : 14e)

Géné par le trafic en qualifications, bloqué dans le ventre mou du peloton, contacts avec ses adversaires ou avec les premiers de la course…le meeting n’aura pas été de tout repos pour le pilote chinois !


LIFE (V. Mihai : 15e)

Comme c’est le cas depuis plusieurs courses : un bon départ et premiers tours avant de perdre pied par la suite.

 


TOYOTA (Benny : 17e)

Encore une course pour admirer cette voiture sur la grille…


DRAGOTRON (Baron : 19e)

Pas vu


STRATAGE (Snowizz : 21e & Guigz : DNF)

Guigz pensait surement se battre pour la gagne lorsqu’il croise la Breizh de Chris. Manque de bol, ce dernier lui reprenait un tour et le pilote Stratage tardait à le laisser passer, provoquant une touchette entre les deux monoplaces et une sortie fatale à celui qui a gagné les deux premières courses de la saison. Quant à Snowizz, deux arrêts. Deux arrêts ! Pourquoi faire ?


AUTOMATION (Franglais & Kiltho : DNF)

Il va être difficile de tenir encore un GP avec des moteurs extrêmement fatigués. Ils ont d’ailleurs rendu l’ame dans les derniers instants de la course. Dommage que la fin de saison se termine comme ca…

ITALY S4 – Bilan

Avant d’évoquer cette course explosive, parlons rapidement des qualifications et de la performance des pilotes March. Ayant connu de multiples humiliations, contre-performances, incidents de course et de dépressions, JL Pichin explose tout le monde en mettant une raclée à tous ses adversaires, son partenaire (2e) compris. On l’aura compris : les monoplaces turquoises peu sophistiquées profitent de ce tracé rapide et de leur moteur BMW tout frais pour sauver l’honneur et d’empocher au moins un podium cette saison. Plus que ça, plusieurs pilotes ont frolé la correctionnelle faute de chrono véritablement suffisant. C’est finalement passé in-extremis pour ces derniers, incluant les pilotes ARTA qui se débattaient davantage avec leur monoplace diabolique à conduire qu’à se focaliser sur le chrono. Pratiquement cinq secondes d’écart séparent Pichin et Fabinator, un écart qui rappelle ce qui s’est passé à Spa-Francorchamps.

 

La GP fut long, stressant, fracassant et très taquin sur les nerfs de certains pilotes. Et alors qu’on pensait que la performance des March en qualifs’ n’était qu’un feu de paille, on s’est vite trompé. Hélas, tout ne s’est pas déroulé comme prévu pour les monoplaces turquoises, de meme pour toutes les autres voitures : Survivor a surement loupé la chance de remonter plus fort au classement général, GTS n’a que moyennement sauvé la mise, Team Luck et Automation ont échoué et ARTA a coulé corps et bien…

 

Et sinon, quel est l’utilité de la règle des 106% ? Qu’est ce que signifie un drapeau bleu dans ce championnat ?

 


MARCH – 12 points (F. Estre : 1er & JL Pichin : 7e)

Dire qu’on était paré à voir un doublé des March sur le circuit de Monza…Oui, Estre a remporté l’épreuve sans broncher, mais que dire de Pichin, une fois encore pas épargné par les dieux de l’A/S Formula : double perte de son aileron avant à cause de retardataires imprudents dont une en fin d’épreuve. Encore mieux, il perd un tour après une erreur de communication avec son équipe, lui faisant perdre tout espoir de gros résultat au champion en titre…Quand ca veut vraiment pas…

Hormis des premiers tours un peu laborieux et roulant un ton en dessous de son partenaire, Estre n’a pas été à l’abri de tout problème également en s’accrochant avec une Stratage. Heureusement, tout finit bien pour la seconde March qui cueille une victoire.

 


FORD RACING – 8 points (Alex Gr : 2e & Yann : 18e)

Une seconde place bienvenue pour le pilote russe après l’accident en Autriche. Prestation discrète, mais propre et sans accroc durant le GP. La March d’Estre était un ton au-dessus malgré son accrochage en cours de route. Pour Yann, rien n’allait en qualifications et la prestation était un petit peu plus convenable en course avant de s’emmêler les pinceau avec ses camarades sur la piste.

 


DRAGOTRON – 6 points (Baron :3e & Bush : DNF)

Une belle performance plus ou moins anonyme pour Baron qui prend la médaille de bronze après s’être un temps intercalé entre les March au départ. Son futur ex-partenaire Bush espérait bien frapper un bon coup pour son ultime course chez Dragotron. Ce fut le cas, mais pas de la manière espérée : duel musclé face à McTavish à Lesmo, sortie trop large et retour en piste imprudente qui provoque la collision entre Kureha et lui.

 


SURVIVOR – 5 points (U. McTavish : 4e & Enipla : 12e)

Un Ugo McTavish combattif depuis le départ et irréprochable de bout en bout assure une place au pied du podium alors qu’Enipla perd toute chance de podium après une collision avec une ARTA et Snowizz à mi-course, puis par un autre accident en fin de course. Survivor a certainement manqué une chance de remonter encore plus haut au classement au regard des faits de course.

 


STS – 4 points (K. Suminoya : 5e)

Des points, le pilote belge s’est battu face à Mutan, à McTavish ou à Bush en début de course. Une collision avec ce dernier a failli ruiner la course de Kureha (et de Mutan) qui malgré tout, s’en sort très bien en remontant au classement.

 


MUTAN RACING : 3 points (Mutan : 6e)

A l’instar de Kureha, la course de Mutan n’était pas de tout repos. Mais il a fait le maximum pour recoller à sa position habituelle. Qui sait si il aurait pu terminer au pied du podium avec ses pneus durs et sans l’incident en cours de route ?

 


GTS : 1 point (Crash :8e & Goodstone :10e)

Pas au mieux de leur forme, les monoplaces noires blanches et rouges ont limité la casse en fin d’épreuve. Crash assure le point de la huitième place après avoir un temps figuré cinquième. Un place dans le top-10 pour Goodstone, auteur d’une course en solitaire et dépassé par Meduzme dans l’ultime tour.

 

 


TEAM LUCK RT (Meduzme : 9e & Keishin :14e)

Les temps sont durs pour les voitures rouges, et si les retardataires s’amusent à jouer les obstacles pour Meduzme (alors dans les points), ca fait trois GP sans aucun point…

 


AUTOMATION (Franglais : 11e & Kiltho : DNF)

Deuxième course sans point pour Automation, qui n’espérait pas grand-chose de cette épreuve transalpine bien que Kiltho se battait un temps avec Crash pour le point avant de rentrer dans le rang et de voir son moteur rendre l’âme en fin de route.

 


LIFE (V. Mihai : 13e)

Un résultat final honorable pour le pilote romain, qui faisait parti des pilotes en pleine bagarre dans le ventre mou du peloton. Difficile de faire mieux au vu des limitations de la monoplace…

 


BREIZH F1 TEAM (Modjo : 15e & C. Pisc : DNF)

Une sortie de route dès le second tour pour l’un et une salade d’ailerons pour l’autre, que dire de plus ?

 


STRATAGE (Snowizz :16e & Guigz : 20e)

Désormais hors-jeu pour un quelconque gros résultat en cette fin de saison (sauf scénario surprise), les Stratage se sont amusées à chercher des noises dans le peloton et aux voitures les plus rapides en course. Une tentative de ruiner les performances de leurs (ex-)rivaux au championnat ?

 


CHANG’AN (Minardi : 16e)

Quelques belles tentatives d’attaque dans le peloton, puis une collision avec Modjo gâchera sa course sans saveur dans les lignes-droites de Monza.

 

 


TOYOTA (Benny : 19e)

L’écurie et le pilote n’arrivent toujours pas à confirmer leurs prestations étincelantes de leurs débuts.

 


ARTA (Lucas : 22e  Fabinator : DSQ)

Au regard du comportement diabolique de leur monoplace, on peut dire que les pilotes ont eu au moins du mérite à essayer de la maintenir sur la piste, non sans provoquer des dégâts. Au moins les pilotes la ramèneront moins au sujet des drapeaux bleus (en causant la perte d’une des March, ironiquement).

Par Goodstone/fail-auto

AUSTRIA S4 – Bilan

Les qualifications ont donné lieu à une hiérarchie intéressante. Enipla confirme sa forme actuelle en signant la pole-position sur le tracé autrichien A ses cotés se trouve la Ford d’Alex qui espère bien rééditer son coup de Silverstone. Goodstone, Mutan et Kiltho se tiennent en embuscade derrière et semblent jouer la dernière place sur le podium. Septième sur la grille, la March d’Estre voudrait bien briller à la régulière. Notons que huit monoplaces se tiennent en 0,5s et quatorze en moins d’une seconde, preuve que la hiérarchie s’est resserrée à Zeltweg…

 

La course sera de toute beauté, enfin, presque…


Mutan Racing : 10 points (Mutan : vainqueur)

Cette victoire, le pilote alsacien ne l’a pas volé. Profitant certes des heurts et malheurs de ses camarades, Mutan a parfaitement exploité ses gommes dures via un rythme efficace et régulier. Voila de quoi sauver la saison après des courses difficiles ou malheureuses !


Survivor – 10 points (Enipla :3e & U McTavish : 5e)

La victoire n’était pas loin pour Enipla, touché par AlexGR au 5e tour, puis bloqué dans le trafic (en plus d’avoir mis du temps à dépasser Mutan en première partie de course, pour rien), il se fera surprendre par Franglais en fin d’épreuve. Plus discret, McTavish s’est bien démerdé pour terminer 5e sans erreur. Avec tout ca, on oublie presque qu’Enipla est désormais second au championnat !


Automation – 8 points (Franglais : 2e & Kiltho : DNF)

Belle remontée de Franglais qui prend une petite avance au championnat. Moins de chance pour son partenaire, accroché au premier tour, puis sorti de la route à l’entrée des stands comme nombre de ses camarades…


Breizh F1 – 5 points (Modjo : 4e & C Pisc : 15e)

D’où sort Modjo ? Comment est-il parvenu à finir 4? Stratégie audacieuse tout simplement et les abandons devant lui ont facilité les choses malgré un moteur expérimental. Pas mal en dépit du fait que les voitures noires ne sont plus aussi compétitives qu’avant. Pour Chris, au moins le nombre d’ailerons abimés par GP donnera encore du travail à ses mécanos…


ARTA – 4 points (Fabinator : 6e & Lucas : 8e)

Caramba encore raté, merci les retardataires, le chat noir, la chance de Fabinator. Hormis ceci et les tensions qui s’amplifient un peu plus entre les deux pilotes de l’équipe, ARTA revient à 4 points de TeamLuck, c’est déjà ca de pris.


Toyota – 2 points (Benny : 7e)

Incapable de dire comment Benny a pu se retrouver dans les points. Sa combativité dans le peloton durant toute la course est à noter.


GTS (Crash : 9e & Goodstone : DNF)

Goodstone aurait du terminer au moins sur le podium. Et puis c’est le drame au 36e tour en rentrant aux stands…Crash était un moment 7e avant de rentrer dans le rang.

 


Dragotron (Bush : 10e & Baron : 18e)

Enième incident de course pour Baron. Course sans éclat dans le peloton pour Bush.

 


STS (K Suminoya : 11e)

Rien à dire

 


Stratage (Guigz : 12e & Snowizz : 17e)

Peut être que les voitures seront meilleures à Monza qu’en Autriche…

 


Chang’An (Minardi : 13e)

Avait parfois du mal à contenir ses concurrents en ligne droite.

 


Life (V Mihai :14e)

Bon début de course de la part du pilote roumain avant de perdre pied et de perdre son aileron arrière suite à un accrochage avec une Breizh F1.

 


March (JL Pichin : 16e & F Estre : DNF)

Florian Estre tenait très certainement la course de sa vie avant de sortir à l’entrée des stands. Occasion manquée de redresser la barre.


TeamLuck RT (Keishin & Meduzme : DNF)

Attention, l’avance au classement constructeurs fond comme neige au soleil…

 


Ford Racing (Yann & Alex GR : DNF)

Еще одна упущенная возможность!

 

BELGIUM S4 – Bilan

Quand Baron signait la pole position à pratiquement une seconde pleine de Guigz, on se demandait si
le pilote Dragotron n’allait pas se promener tranquillement sur les plateaux des Ardennes belges.
Bon, la course était bien différente, mais on a failli y croire…au point de susciter quelques questions
sur la légitimité de son tour chronométré par ses rivaux. Rien d’anormal n’a été constaté, le
vainqueur du GP de Monaco est bel et bien en forme. A part ca, seuls sept voitures sont en moins de
deux secondes. Et plus de cinq secondes séparent Baron et Yann, un gouffre ! On avait même craint
que plusieurs pilotes tomberaient au-delà des 106% lorsque l’écart dépassait les six secondes…
Hormis Baron et Guigz, signalons le retour en forme de Lucas Perreira et le joli effort dEnipla. Les
March se débrouillent bien, de même que pour Fabinator. La GTS de Goodstone s’accroche à la
septième position. A l’inverse, les Automation et les Breizh naviguent loin derrière…
Et la course dans tout ca ? Eh ben, à l’image de la saison, ca reste toujours aussi animé sur la piste :
incidents sur la piste, manœuvres hardies ou imprudentes, duels à la stratégie, patinages artistiques,
casses…tout y était. Et pas mal de pilotes ont connu de fortunes diverses, c’est ce que nous allons voir
dans ce bilan équipe par équipe.


Dragotron – 11 points (Bush : 3e & Baron : 4e)
Au regard de sa pole magistrale, la seconde victoire de la saison pour Baron devait être facilement à
sa portée…sauf qu’après un second relais assez délicat faute de pouvoir rattraper les pilotes en durs
et un accrochage avec McTavish au 20e
tour, tout fout le camp. Une quatrième position finale ne
reflète pas sa prestation d’ensemble en Belgique quand on voit ses temps au tour. Reste un joli
résultat d’ensemble pour Dragotron puisque Bush arrache un premier podium bien mérité.


STS – 10 points (K. Suminoya : 1er)
Rapide aux essais, dans le coup en qualifs’, pneus durs qui ont tenu le coup et performance
impeccable de Kureha chez lui après plusieurs courses difficiles. C’est également un joli cadeau pour
l’opération Télévie (auquel l’équipe belge parraine exceptionnellement celle-ci pour le GP à domicile).
Avec 27 points marqués au championnat, le pilote belge n’a que cinq points de retard sur Guigz, tout
est possible.


Survivor – 8 points (Enipla : 2e & U. McTavish : 16e)
McTavish se battait dans le ventre mou du peloton, Enipla confirme course après course en se
montrant efficace et dans le meme temps, discret sur la piste. Hormis un premier tour délicat, gêné
par l’incident Pichin-Fabinator, il grimpe sur la deuxième marche du podium et monte à la sixième
place du classement général : la surprise de cette fin de saison ?


GTS – 4 points (Crash : 5e & Goodstone : 10e*)
Un peu moins en verve que les deux GP précédents, GTS pouvait néanmoins placer ses deux pilotes
dans les points. Las, le moteur de Goodstone casse dans l’ultime boucle, l’empêchant de finir
potentiellement quatrième (pouvait-il tenir face à Baron ?) et de se placer en tete du championnat
face à Guigz (après quelques duels, à l’avantage de Goodstone avec ses gommes medium). Plus
discret, Crash finit à une probante cinquième position.
(*classé, mais non arrivé)


March – 3 points (F. Estre : 6e – JL Pichin : 11e)
Sixième au départ, Pichin pouvait espérer un bon résultat au vu des bonnes performances de la
March. Mais c’était avant que Fabinator le percute au premier virage. Au final, une grosse remontée,
un rythme plutôt agressif à chaque début de relais…tout ca pour une onzième place finale. A
l’inverse, Estre a connu un début de course un petit peu délicat avant de se montrer dans les quatre
derniers tours et de marquer ses trois premiers points mérités. Dommage qu’on n’ait pas vu les deux
monoplaces turquoises scorer en meme temps.


Stratage – 2 points (Guigz :7e & Snowizz : 20e)
Point positif, les voitures grises étaient dans le coup, du moins pour celle de Guigz (excellent second
sur la grille). Problème, ce dernier, après un bon départ (mais vite dépassé par Baron) et des premiers
tours intéressants, les choses vont se gâter : les gommes tendres se sont rapidement dégradées lors
de son premier stint, puis il tarde à marquer son second arrêt et enfin, il terminera littéralement sur
la jante à l’arrivée, ne sauvant que deux points. Cependant, les contre-performances et les déboires
de Franglais ou de Goodstone lui permettent de reprendre la tête du championnat !


ARTA – 1 point (Lucas : 8e& Fabinator : 9e)
Les March ont encore frappé ! Fabinator percute Pichin au premier virage après un très bon départ et
doit changer son museau, le condamnant à une remontée d’enfer jusqu’au portes des points. Point
justement récupérée par un Lucas discret tout au long de ce GP. Il y’avait surement un gros coup à
jouer sur cette course au regard des incidents et du déroulement de celle-ci…

 


Team Luck RT (Meduzme : 12e & Keishin : 13e)
Que ça soit en pneus médiums ou tendres, les Team Luck n’ont pas brillé sur le tracé belge de Spa. A
voir en Autriche et en Italie où les monoplaces rouges seront très certainement préparées pour…


Chang’An (Minardi : 14e)
Le pilote chinois aura connu une course très agitée, que ça soit au départ ou dans le peloton avec
deux ailerons avant changés.

 


Mutan Racing (Mutan : 15e)
Encore une fois impliqué dans des faits de course, mais cette-fois ce n’est pas une sortie de piste ni
une erreur de pilotage mais ….trois ailerons avant arrachés pour ce GP !

 


Breizh F1 (C. Pisc : 17e & Modo : 21e)
Plusieurs ailerons arrachés : voila qui ne va pas arranger la situation financière de l’écurie bretonne
(qui marque le pas depuis un petit temps), ou alors il s’agit de la nouvelle configuration aéro testée
par les pilotes durant l’épreuve.

 


Life (V. Mihai : 19e)
On retiendra son excellent départ en se faufilant à travers la bousculade du premier virage. La suite
sera plus compliquée avec un rythme moyen face aux autres et un accrochage en cours de trajet.

 


Automation (Franglais : 19e & Kiltho : 22e)
Pas là

 


Ford Racing (Yann : 23e & Alex Gr : DNF)
Pas de rythme, un aileron arrière arraché pour l’un et un accident pour l’autre (avec une Survivor ?),
dur retour à la réalité pour l’équipe americano-russe après le podium à Silverstone.

 


Toyota (Benny :24e)
Quelques jolies batailles avec Chris Pisc, c’est tout…Ah si : plusieurs capots avant arrachés aussi.

 


Mexico Racing (L. Perreira : DNF)
Très compétitive, la voiture aux couleurs du Mexique était un client pour le podium, voire pour la
gagne après l’accrochage entre Baron et McTavish…mais une Ford passa par la quelques boucles plus
loin. Et pour clôturer ce GP, une panne moteur au 32e
tour clôtura la jolie prestation de Perreira.
Rageant.
UPDATE : Le team Mexico Racing a décidé le retrait de l’equipe, ne pouvant assumer financierement la continuité avec d’autres series en parallele.

Goodstone/fail-auto